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 Texte de mise en bouche pour le 2ème scénar d'Antietam

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admin
Maître de Guerre
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Date d'inscription : 03/03/2008

Texte de mise en bouche pour le 2ème scénar d'Antietam Empty
MessageSujet: Texte de mise en bouche pour le 2ème scénar d'Antietam   Texte de mise en bouche pour le 2ème scénar d'Antietam Icon_minitimeJeu 9 Juin - 13:59

Je vais vous poster une partie du texte traitant de l'assaut sur le chemin creux lors de la bataille d'Antietam. Texte venant du livre " ANTIETAM Le jour le plus sanglant de la guerre de Sécession" de Frédéric NAULET.

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LE CHEMIN SANGLANT

La 2ème division de Sedgwick constituait l’unité de tête du IIème corps. Normalement, les deux autres divisions auraient dû la soutenir mais, pour une raison inexpliquée, elles n’attaquèrent pas en direction de la chapelle mais plus à l’est, contre les troupes du général D. H. Hill.

Le général French (3ème division) déploya ses trois brigades et marcha vers la ferme Roulette d’où il délogea les tirailleurs ennemis, persuadé d’épauler sur sa droite les hommes de Sedgwick. A ce moment, Summer vint le trouver et lui ordonna d’attaquer pour soulager la 2ème division en mauvaise posture. La brigade de Kimball en fut chargée. Arrivés au sommet d’une crête, les Fédéraux découvrir, en contre bas, un chemin creux encadré par deux barrières, excellente position défensive pour les hommes de D. H. Hill.

Depuis le début de la bataille, trois de ses cinq brigades avaient été engagées pour épauler Jackson. Celle de Garland avait pris la fuite et D. H. Hill n’avait réussi à rallier qu’une partie des hommes de Colquitt et de Ripley. Seuls les brigades de Rodes et G. B. Anderson n’avaient pas encore été engagées. Aussi lorsque la division de R. H. Anderson arriva d’Harper’s Ferry, Lee l’envoya soutenir les défenseurs du chemin creux, à l’exception de la brigade d’Armistead. Hill Plaça les brigades de Wilcox et de Wright sur sa droite et garda celles de Pryor et Featherston en réserve.

Au sommet de la crête, les régiments de l’Union essuyèrent le feu meurtrier des hommes de Rodes. A plusieurs reprises, les Fédéraux se replièrent puis revinrent à l’attaque. Le colonel Gordon, commandant le 6ème Alabama, l’un des régiments de Rodes, allait et venait derrière ses hommes, les exhortant à recharger et viser juste. Malgré deux blessures à la jambe droite, puis dans le bras et le coude gauche, il resta à son poste jusqu’au moment où une cinquième balle le toucha sous l’œil. Il tomba sans connaissance, face contre terre, le visage dans son képi, heureusement percé par une autre balle. Son sang s’écoula par ce trou, lui évitant de mourir noyé !

Pendant ce temps là, la 1ère division du général Richardson avait aussi engagé le combat contre l’aile droite de D. H. Hill. La première unité au contact fut la célèbre brigade irlandaise du général Meagher, composée d’immigrants irlandais, pour la plupart recrutés à New York. Les hommes poussèrent des cris en l’honneur de McClellan et de l’armée du Potomac puis partirent à l’assaut, drapeau vert frappé de la harpe irlandaise au vent. A plusieurs reprises, le porteur s’effondra, toujours remplacé par un volontaire. Après cinq ou six salves, Meagher ordonna de fixer les baïonnettes pour faire une charge dont les Irlandais avaient le secret. Malgré les trous béants dans leurs lignes causés par le tir des Confédérés, les régiments avancèrent jusqu’au moment où le lieutenant-colonel Kelly, commandant le 88ème New York, fut tué d’une balle en pleine tête. Le lieutenant-colonel Fowler, du 63ème New York, fut gravement blessé et dut être emporté vers l’arrière. Comprenant que sa charge avait échoué, Meagher l’arrêta et demanda à ses hommes de soutenir le feu. Malgré tant de courage, il était évident que les Irlandais ne tiendraient plus très longtemps. Aussi, Richardson fit avancer la brigade de Caldwell pour les relever.

Voyant les Fédéraux s’épuiser dans des attaques successives, Rodes lança une contre-attaque sur le flanc gauche de French mais le renfort envoyé par Richardson brisa cette tentative. Les Homme de Hill étaient au bord de la rupture. Lors de la contre-attaque, les soldats de Colquitt n’avaient pas quitté leur position pour y participer. Or, à quelques centaines de mètres en arrière, deux brigades de R. H. Anderson étaient toujours inactives. Leur commandant ayant été blessé au début de l’engagement, la plus grande confusion régnait dans ces régiments. Certain commençaient à se replier. Rodes vint trouver leur nouveau chef pour lui exposer la situation. Le général Pryor lui affirma qu’il allait tout faire pour remettre de l’ordre dans sa division.

A son retour dans le chemin creux, Rodes apprit une nouvelle inquiétante. Le lieutenant-colonel Lightfoot, du 6ème Alabama, lui indiqua que son régiment était soumis à un tir en enfilade sur son flanc droit depuis que la brigade de G.B. Anderson avait été mise en fuite. Rodes l’autorisa à se redéployer pour faire face à cette menace. Pensant que les hommes du 6ème Alabama se repliaient, un officier du 5ème Alabama demanda si l’ensemble de la brigade devait faire de même. Lightfoot répondit oui et, en quelques instants, tous les régiments quittèrent le chemin creux. Voyant cela, Kimball ordonna à sa brigade de charger, transformant le repli des Confédérés en déroute. En atteignant le chemin creux, l’officier put alors constater l’ampleur du carnage :

« Dans le fossé (…), les corps étaient si nombreux qu’ils semblaient être tombés en ligne de bataille. Il s’agissait d’un bataillon de rebelles morts. »

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Voilà une petite mise en bouche, et cela vous indique ou j'en suis d'en le travail sur les scénarios, le premier étant quasiment finis, quelques détails à fignoler.

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